AccueilLa folie d'Eniripsa...
3 participants
Page 1 sur 1
La folie d'Eniripsa...
par Swena Ven 7 Nov - 21:12
Chapitre I : Swena, petite Eniripsa ...
Mais que savez vous réellement de cette disciple de la déesse Eniripsa ? Pas grand chose ma foie, des futilités sans conteste.
Voyons ce que vous savez : Ce petit bout de féminité, toujours chieuse, petite de taille, souvent bavarde, possédant deux ailes et un caractère rudement dur à supporter longtemps ; bien que certains diront le contraire par soucis de tact et de politesse.
Voilà les principaux traits que vous connaissez de cette fille ailée ...
Peut être avez-vous aperçu deux minuscules ailes de démons ... Non ? Normal, elle les cachent pour ne pas effrayer les personnes qu'elle voudrait ... euh ... vous le saurez plus tard.
Son histoire, bien que sortant de l'ordinaire, sera racontée de sa voix d'une façon banale, comme si cette période de sa vie était ... aussi insignifiante que normale. Pourtant, nombre d'entre vous pourront s'offusquer de sa jeunesse qui est tout, sauf imaginaire.
Née au delà des montagnes blanches situées au Nord de Bonta, dans un pays de neige éternelles et de glaces qui ne fondent jamais. Dans une vallée, située pourtant à une haute altitude, entre deux monts escarpés, existe un hameaux. Cet hameaux, ou plutôt cet amas d'une poignet d'habitations est constitué de huttes servant seulement à protéger du froid. C'est dans une de ces cabanes de fortunes, recouverte par la neige, qu'est née une petite Eniripsa. Mignonne dès son plus jeune âge et criant sa faim comme tout bon nouveau né, ses parents l'aimèrent sans limites dès les premières secondes de sa vie.
La hutte était construite de façon très simple. Un amas de branches mortes permettais à la structure de tenir et c'est la neige elle-même qui comblait les brêches qui auraient pût permettre au vent de s'engouffrer dans l'habitation. Au milieu, un cercle de pierre ovale, polies par les neiges, situait le foyer dans lequel un feu, bénédiction dans ces contrées, permettait à la famille qui occupait la hutte de ne pas mourir de froid et de pouvoir cuir leurs aliments. Deux lits de paille se trouvaient à une distance calculée de ce foyer : ni trop près pour ne pas prendre feu, ni trop loin pour pouvoir profiter durant la nuit de la douce chaleur des flammes.
Swena naquit donc dans ce paysage blanc, pur. Son nom lui fût donné à la naissance même et évoque le clame météorologique qui planait sur la vallée ce jour là ; en effet, Swena signifie dans la langue des Anciens Guerriers Blancs (qui habitaient dans ces montagnes il y a fort longtemps) "calme" et "pureté".
Mais que savez vous réellement de cette disciple de la déesse Eniripsa ? Pas grand chose ma foie, des futilités sans conteste.
Voyons ce que vous savez : Ce petit bout de féminité, toujours chieuse, petite de taille, souvent bavarde, possédant deux ailes et un caractère rudement dur à supporter longtemps ; bien que certains diront le contraire par soucis de tact et de politesse.
Voilà les principaux traits que vous connaissez de cette fille ailée ...
Peut être avez-vous aperçu deux minuscules ailes de démons ... Non ? Normal, elle les cachent pour ne pas effrayer les personnes qu'elle voudrait ... euh ... vous le saurez plus tard.
Son histoire, bien que sortant de l'ordinaire, sera racontée de sa voix d'une façon banale, comme si cette période de sa vie était ... aussi insignifiante que normale. Pourtant, nombre d'entre vous pourront s'offusquer de sa jeunesse qui est tout, sauf imaginaire.
Née au delà des montagnes blanches situées au Nord de Bonta, dans un pays de neige éternelles et de glaces qui ne fondent jamais. Dans une vallée, située pourtant à une haute altitude, entre deux monts escarpés, existe un hameaux. Cet hameaux, ou plutôt cet amas d'une poignet d'habitations est constitué de huttes servant seulement à protéger du froid. C'est dans une de ces cabanes de fortunes, recouverte par la neige, qu'est née une petite Eniripsa. Mignonne dès son plus jeune âge et criant sa faim comme tout bon nouveau né, ses parents l'aimèrent sans limites dès les premières secondes de sa vie.
La hutte était construite de façon très simple. Un amas de branches mortes permettais à la structure de tenir et c'est la neige elle-même qui comblait les brêches qui auraient pût permettre au vent de s'engouffrer dans l'habitation. Au milieu, un cercle de pierre ovale, polies par les neiges, situait le foyer dans lequel un feu, bénédiction dans ces contrées, permettait à la famille qui occupait la hutte de ne pas mourir de froid et de pouvoir cuir leurs aliments. Deux lits de paille se trouvaient à une distance calculée de ce foyer : ni trop près pour ne pas prendre feu, ni trop loin pour pouvoir profiter durant la nuit de la douce chaleur des flammes.
Swena naquit donc dans ce paysage blanc, pur. Son nom lui fût donné à la naissance même et évoque le clame météorologique qui planait sur la vallée ce jour là ; en effet, Swena signifie dans la langue des Anciens Guerriers Blancs (qui habitaient dans ces montagnes il y a fort longtemps) "calme" et "pureté".
Swena- Messages : 12
Date d'inscription : 31/10/2008
Feuille de personnage
Niveau: 57
Classe: Eniripsa
Métiers:
Re: La folie d'Eniripsa...
par Swena Ven 7 Nov - 21:27
Chapitre II : Des hivers bien rudes ...
Dans ces contrées, tout n'est que froid ... sauf peut être le cœur des hommes ... et encore.
Le père de Swena était bûcheron, ce qui avait permis à cette petite famille de vivre plutôt bien ... ou plutôt, elle vivait à la chaleur d'un feu. Il partait tôt le matin, avec une hache qui avait dût être tranchante dans une autre vie, pour aller couper du bois dans les forêts gelées ... Vous n'avez peut être jamais coupé du bois gelé mais je vous assure que c'est très difficile. Aussi, la technique consiste à faire un feu à proximité du végétal que l'on souhaite abattre pour le dégelé. Il revenait chez lui souvent tard le soir car il devait aller de plus en plus loin pour trouver des arbres que ne pousser que trop rarement dans ce paysage inhospitalier. Swena, durant son enfance, ne s'étonnait pas de l'absence de son père durant la journée, c'était normal pour elle. Et, le soir, le père de Swena prenait tout de même le temps de lui raconter des contes et des légendes sur les Anciens Guerriers Blancs, malgré la fatigue de la journée...
Sa mère au contraire, restait toute la journée à la maison, dans la hutte. Elle confectionnait des vêtements, souvent avec un bout de laine de bouftou qu'un berger avait abandonner. Pourtant, malgré le froid et la rareté de la laine et du cuir, Swena fût toujours bien habillé, au détriment de ses parents. Elle apprenait à sa fille à confectionner des habits, à faire à manger. Pour cela, c'était souvent Swena qui préparait les repas et ainsi elle apprit à se débrouiller seule pour se nourrir et se vêtir.
Pourtant, tout n'allait pas toujours ainsi. En fait, c'est lorsque l'hiver reprenait ses droits, bien trop rude dans ce paysage déjà gelé, que cette petite vie bien frêle pouvait se rompre. Pendant cette période, le bois venait à manquer, devenu de plus en plus rare, et le père de Swena rentrait trop souvent bredouille ce qui se ressentait sur les achats de laines ou sur le feu qui ne brûlait plus que par intermittence. Swena et sa mère restait des heures blotties l'une contre l'autre, des fois même des journées et des nuits entières. Pourtant, ils arrivaient à s'en sortir ...
Un hiver fût plus virulent que les autres ...
Et la vie de Swena, précaire mais tranquille, changea totalement ...
Dans ces contrées, tout n'est que froid ... sauf peut être le cœur des hommes ... et encore.
Le père de Swena était bûcheron, ce qui avait permis à cette petite famille de vivre plutôt bien ... ou plutôt, elle vivait à la chaleur d'un feu. Il partait tôt le matin, avec une hache qui avait dût être tranchante dans une autre vie, pour aller couper du bois dans les forêts gelées ... Vous n'avez peut être jamais coupé du bois gelé mais je vous assure que c'est très difficile. Aussi, la technique consiste à faire un feu à proximité du végétal que l'on souhaite abattre pour le dégelé. Il revenait chez lui souvent tard le soir car il devait aller de plus en plus loin pour trouver des arbres que ne pousser que trop rarement dans ce paysage inhospitalier. Swena, durant son enfance, ne s'étonnait pas de l'absence de son père durant la journée, c'était normal pour elle. Et, le soir, le père de Swena prenait tout de même le temps de lui raconter des contes et des légendes sur les Anciens Guerriers Blancs, malgré la fatigue de la journée...
Sa mère au contraire, restait toute la journée à la maison, dans la hutte. Elle confectionnait des vêtements, souvent avec un bout de laine de bouftou qu'un berger avait abandonner. Pourtant, malgré le froid et la rareté de la laine et du cuir, Swena fût toujours bien habillé, au détriment de ses parents. Elle apprenait à sa fille à confectionner des habits, à faire à manger. Pour cela, c'était souvent Swena qui préparait les repas et ainsi elle apprit à se débrouiller seule pour se nourrir et se vêtir.
Pourtant, tout n'allait pas toujours ainsi. En fait, c'est lorsque l'hiver reprenait ses droits, bien trop rude dans ce paysage déjà gelé, que cette petite vie bien frêle pouvait se rompre. Pendant cette période, le bois venait à manquer, devenu de plus en plus rare, et le père de Swena rentrait trop souvent bredouille ce qui se ressentait sur les achats de laines ou sur le feu qui ne brûlait plus que par intermittence. Swena et sa mère restait des heures blotties l'une contre l'autre, des fois même des journées et des nuits entières. Pourtant, ils arrivaient à s'en sortir ...
Un hiver fût plus virulent que les autres ...
Et la vie de Swena, précaire mais tranquille, changea totalement ...
Swena- Messages : 12
Date d'inscription : 31/10/2008
Feuille de personnage
Niveau: 57
Classe: Eniripsa
Métiers:
Re: La folie d'Eniripsa...
par Swena Jeu 20 Nov - 0:48
Chapitre III : Le début de l'horreur...
Certes, la vie de Swena était bien difficile déjà avant cet hiver ... mais sa vie pourra être considérée comme un cauchemar, un cauchemar éveillé malheureusement, à partir de ce passage de sa vie.
La nourriture venait à manquer, le feu ne s'allumais que le soir, avant de s'endormir, puis plus du tout.
Swena s'endurcit, malgré elle, devant le peu de chaleur disponible sinon les bras de sa mère et à cause d'une pénurie de plus en plus importante de bien alimentaires.
Un morceau de viande pour trois, le plus souvent des cuisses de bouftous qui avaient été préservées dans du sel. Puis un morceau de viande pour deux, son père ne voulant plus manger de viande pour permettre à sa femme et à son enfant de manger un tant soit peu mieux. Lui, il mangeait des végétaux, croquait dans des racines trouvées sous l'épaisse couche de neige qui recouvrait alors le plateau où ils vivaient.
Puis vint le moment où il n'y eu plus du tout de viande, pas une once, pas une miette de viande animale. C'est ç partir de ce moment que le bois lui-même vint à manquer. Voulant nourrir le feu tout de même, à défaut des ventres, seul salut dans ce froid sans fin, la famille de Swena décida alors de brûler, au fur et à mesure, les branches qui servaient d'armature à la hutte. La neige tenu bon ...
... Hutte ? ... non ! Igloo...
Nous sommes maintenant dans un igloo, dans lequel se trouve des hommes ... ou plutôt des animaux qui ont la soif de survivre... et une faim que plus rien ne pouvait combler dans ce désert glacé.
L'humanité de ces habitants partit peu à peu, laissant place à un instinct primaire, l'instinct de survie. Déjà, on se battait pour un bout de racine.
Au début, ce n'était que des gestes furtifs, une crainte dissimulée que l'on prenne sa nourriture au creux même de ses propres mains ... devenues maigres, des mains osseuses sans chairs. Mais c'était surtout une peur sourde et omniprésente, la peur de mourrir.
Le père, en premier car il possédait déjà un instinct de survie plus développé de part son métier, se mit à protéger des racines et il ne voulait plus les partager. Il frappa même sa femme qui voulut lui prendre un minuscule reste de racine pour la donner à Swena qui devenait de plus en plus maigre.
C'est à partir de ce moment que la situation dégénéra. En effet, ces animaux poussées à leur extrêmes perdaient leur raison, n'avaient plus de conscience, et encore moins de morale.
Certes, la vie de Swena était bien difficile déjà avant cet hiver ... mais sa vie pourra être considérée comme un cauchemar, un cauchemar éveillé malheureusement, à partir de ce passage de sa vie.
La nourriture venait à manquer, le feu ne s'allumais que le soir, avant de s'endormir, puis plus du tout.
Swena s'endurcit, malgré elle, devant le peu de chaleur disponible sinon les bras de sa mère et à cause d'une pénurie de plus en plus importante de bien alimentaires.
Un morceau de viande pour trois, le plus souvent des cuisses de bouftous qui avaient été préservées dans du sel. Puis un morceau de viande pour deux, son père ne voulant plus manger de viande pour permettre à sa femme et à son enfant de manger un tant soit peu mieux. Lui, il mangeait des végétaux, croquait dans des racines trouvées sous l'épaisse couche de neige qui recouvrait alors le plateau où ils vivaient.
Puis vint le moment où il n'y eu plus du tout de viande, pas une once, pas une miette de viande animale. C'est ç partir de ce moment que le bois lui-même vint à manquer. Voulant nourrir le feu tout de même, à défaut des ventres, seul salut dans ce froid sans fin, la famille de Swena décida alors de brûler, au fur et à mesure, les branches qui servaient d'armature à la hutte. La neige tenu bon ...
... Hutte ? ... non ! Igloo...
Nous sommes maintenant dans un igloo, dans lequel se trouve des hommes ... ou plutôt des animaux qui ont la soif de survivre... et une faim que plus rien ne pouvait combler dans ce désert glacé.
L'humanité de ces habitants partit peu à peu, laissant place à un instinct primaire, l'instinct de survie. Déjà, on se battait pour un bout de racine.
Au début, ce n'était que des gestes furtifs, une crainte dissimulée que l'on prenne sa nourriture au creux même de ses propres mains ... devenues maigres, des mains osseuses sans chairs. Mais c'était surtout une peur sourde et omniprésente, la peur de mourrir.
Le père, en premier car il possédait déjà un instinct de survie plus développé de part son métier, se mit à protéger des racines et il ne voulait plus les partager. Il frappa même sa femme qui voulut lui prendre un minuscule reste de racine pour la donner à Swena qui devenait de plus en plus maigre.
C'est à partir de ce moment que la situation dégénéra. En effet, ces animaux poussées à leur extrêmes perdaient leur raison, n'avaient plus de conscience, et encore moins de morale.
Swena- Messages : 12
Date d'inscription : 31/10/2008
Feuille de personnage
Niveau: 57
Classe: Eniripsa
Métiers:
Re: La folie d'Eniripsa...
par Chamalox Ven 21 Nov - 0:07
C'est vraiment bien continue comme ça 
ps: lorsque tu fais la description de leur maison dans le premier chapitre, elle ne se réfèrerait pas au temple eniripsa par hasard ? ^^
ps: lorsque tu fais la description de leur maison dans le premier chapitre, elle ne se réfèrerait pas au temple eniripsa par hasard ? ^^
Chamalox- Messages : 57
Date d'inscription : 26/07/2008
Feuille de personnage
Niveau: 51
Classe: Iop
Métiers:
Re: La folie d'Eniripsa...
par niakan Sam 22 Nov - 21:39
Gogo j'ai lu tout d'un coup , j'veux le IV !
niakan- Messages : 26
Date d'inscription : 03/11/2008
Feuille de personnage
Niveau: 87
Classe: Féca
Métiers:
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum|
|
|